Voilà, après des mois de tergiversations et quelques semaines de lutte acharnée avec wordpress (le combat ne fait que commencer…), voici tout frais moulu mon blog de cuisine les papillesdeJulie.com ! Je vous dirais dans les paragraphes qui suivent pourquoi j’ai pris cette décision étrange de changer de régime alimentaire, les principes de base que je suis et comment vous pourriez vous aussi décider de mieux manger.
Les principes
C’est en me documentant sur des moyens naturels permettant de mieux vivre mon endométriose que j’ai découvert le régime anti-inflammatoire. Je ne vais pas vous faire ici un cours sur les détails de ce régime, je préfère vous laisser vous renseigner par vous même en vous indiquant simplement quelques liens pour commencer. D’autant que je ne suis ni nutritionniste ni naturopathe et encore moins médecin, je peux même me tromper et raconter de grosses bêtises (même si j’essaye de recouper mes sources). D’ailleurs si vous repérez une erreur, n’hésitez pas à me le faire savoir, je me coucherai peut-être moins bête grâce à vous…
Explications sur le régime anti inflammatoire
Deux sites en anglais sur le régime anti-inflammatoire appliqué à l’endométriose ici et ici
Le blog de Karine, une gourmande qui elle aussi c’est lancée dans ce régime.
Dans ce genre de maladie, comme dans beaucoup d’autres, il est indispensable de chercher l’information par soi même, de se prendre en charge en tant que malade. Les médecins ne sont qu’humains et il ne s’agit pas ici de remettre en cause leurs compétences, mais ils considèrent rarement l’alimentation quotidienne comme un moyen thérapeutique parmi d’autres, et ce n’est pas en 20 minutes dans leur cabinet qu’ils peuvent faire un bilan vraiment complet de votre mode de vie. Si vous le souhaitez vous pouvez aussi vous faire aider par un naturopathe, un nutritionniste, ou tout autre spécialiste. Malade ou non, soyez consommateur éclairé, découvrez ce que l’on vous met dans l’assiette et décidez ce que vous voulez y trouver !
Le but, c’est de moins empoisonner son corps, de le chouchouter, de lui donner ce dont il a besoin pour se renforcer. C’est fou comme c’est bien fait cette machine complexe : si on lui donne le bon carburant, elle fonctionne mieux ! Lorsqu’on y réfléchit c’est évident, mais nous avons perdu l’habitude de nous poser des questions sur ce que l’on ingère.
En gros, voici la liste des aliments que j’évite :
- graisses animales
- produits laitiers
- viande rouge
- charcuterie
- caféine
- sucre raffiné
- alcool
- farines raffinées
- blé
- pâtes, pain, pâtisseries
- aliments frits
- graisses saturées
- plats préparés, sauces
- produits industriels (biscuits…)
- aliments chargés de pesticides
- soja non fermenté
Et la liste des aliments à privilégier :
- produits à base de grains entiers : quinoa, orge, avoine, riz complet, sarrasin
- fruits et de légumes crus : raisin noir, mangue, papaye, ananas, figues, bananes, des jus verts faits de légumes à feuilles vertes foncées, avocats, persil, radis noir, Gingembre et curcuma (les 2 associés), baies, tout fruit et légume contenant des anti-oxydants.
- légumes cuits : brocoli, chou, chou-fleur, chou frisé, choux de Bruxelles et chou chinois, épinard, pommes de terre, lentilles, piments, poivrons, haricots, légumes secs (pois secs, lentilles, etc. associer avec 1 céréale) champignons, fruits secs (abricots, pruneaux), carottes, bettes, patates douces
- viande : saumon, maquereau, sardines, harengs et anchois, poulet, dinde, lapin, œufs (bio!), foie
- Autres : algues, graines de sésame, noix, amandes, lin (graines et huiles), graines de citrouille,
huile de tournesol, d’onagre, de maïs et de pépins de raisins, produits à base de soja seulement s’ils sont fermentés
En ce qui me concerne, j’applique les principes généraux de ce régime mais à ma façon, un peu comme une recette que l’on modifie selon ses goûts et ses envies. Il y a certains aliments dont je limite simplement l’absorption sans les proscrire totalement : je fais un choix basé sur le rapport plaisir/pratique/bienfaits/méfaits. Il m’est propre, je ne saurais vous l’imposer, d’autant que chacun réagit différemment, surtout si l’on considère les facteurs environnementaux (age, pathologie, saison, période du cycle, fatigue etc…), il faut tester, écouter son corps et se faire son idée.
Dans l’ensemble j’essaye de rester logique et raisonnable en gardant à l’esprit que l’équilibre est important. Je consomme du bio la plupart du temps, tant que mon porte-monnaie me le permet, (même si pour certains produits je ne transige pas, comme pour les œufs). Dans le cas particulier du gluten, j’essaye de l’éviter quand je le peux, mais je ne me l’interdis pas totalement. Les recettes vegan sont parfaitement adaptées tant qu’elles ne contiennent pas de soja non fermenté, mais je ne me passe pas de volaille ou de poisson (j’avoue même parfois voler une bouchée de bavette à Monsieur lorsqu’il revient de chez le boucher, ou craquer pour un morceau de filet mignon…). Je tente la plupart du temps d’associer les aliments de façon à maximiser leurs bénéfices (par exemple : l’avocat permettrait une meilleure absorption des bêta-carotènes et du lycopène, je le mélange donc souvent dans mes salades avec des carottes, de la betterave, ou de la mangue).
Faire la transition
Je l’avoue, me passer de mon régime plein de viande rouge, bourré de produits laitiers avec des pâtes 3 à 4 fois par semaine a été une décision difficile à prendre (et à suivre !). Je peux même vous avouer que certaines choses me manquent toujours, surtout lorsque je les vois (et les hume) dans l’assiette à coté de moi… J’y suis allé doucement, petit à petit, le temps de m’habituer, de trouver des substituts… J’ai d’abord diminué la viande rouge, suis passée aux pâtes semi-complètes avant les complètes ; j’ai vite lâché le fromage, mais mon bol de lait du matin a mis plus longtemps à partir… Bref, du progressif ! Il faut avouer que mes papilles m’ont considérablement aidée : j’ai développé une aversion aussi soudaine que particulière au goût de certains aliments comme la charcuterie, le fromage, la junk food…
En parallèle, j’ai cherché sur le net plein de recettes appétissantes concoctées avec les ingrédients conseillés. Pour ne pas penser à ce à quoi je renonçais, je me suis focalisée sur le positif : les bons petits plats que j’allais me mitonner, les nouveaux ingrédients que j’allais découvrir ou redécouvrir, le défi de cuisiner des choses nouvelles, de faire découvrir à Monsieur et à mes proches des recettes savoureuses. C’est d’ailleurs dans cet esprit que je lance ce blog : se concentrer sur les plaisirs de ce régime à travers des recettes qui font du bien d’abord aux papilles puis au corps tout entier ! Alors une seule exigence : le plaisir. Je ne vais pas manger quelque chose que je n’ai pas envie de gouter, ni cuisiner un plat qui ne me fait pas envie.
Si vous-même vous souhaitez vous lancer dans l’aventure, sachez que si j’ai moi-même décidé de me lancer à fond dans cette nouvelle alimentation, il n’est pas nécessaire d’être aussi extrême : même de petits changements peuvent produire des résultats spectaculaires. Diminuer la charcuterie, passer aux pâtes complètes, éviter le lait, surtout de vache… Enfin quelque chose de graduel, qui vous parle et qui vous semble accessible. Et si vous “craquez” un soir ou un week-end, ce n’est PAS GRAVE ! Il suffit de s’y remettre le lendemain. Surtout ne pas culpabiliser, (sans pour autant se trouver une bonne excuse toutes les 5 minutes non plus…). Au bout de quelques semaines, lorsque vous constaterez les résultats, vous aurez probablement, comme moi, envie d’aller plus loin…
Spoiler alert : sur le plan physique, l’apport massif de fibres, lorsqu’on n’y est plus habitué, peut perturber le système digestif… Il faut un temps d’adaptation ! De même une période de fatigue passagère peut survenir. Ce régime étant plus en accord avec ce pour quoi notre corps est prévu, il faut d’avantage l’écouter, (quand j’ai faim, je mange), apprendre à interpréter ! une envie soudaine de chocolat peut indiquer un besoin en magnésium, quand cela m’arrive, je me jette sur mes barres de sésame au miel (dont je suis devenue accro…) Mais chacun ses trucs !
Surtout si vous avez le moindre doute, posez la question à votre médecin traitant, j’ai moi-même fait des analyses pour bien vérifier que je n’avais pas de carence. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, le but c’est d’aller mieux, pas de se flinguer la santé !
Résultats
Je ne parle que de mon expérience personnelle, je ne garantis rien à personne. Même si, soyons logique, si vous mangez mieux, plus sain et plus équilibré, il y a fort à parier que vous serez en meilleure santé… Probable aussi qu’avec des ingrédients plus sains, moins transformés, vous (re)découvriez de nouveaux goûts. Par exemple : “whaouh ça a ce goût là des petits pois frais bio en juin ?”
Dans mon cas, voici les résultats constatés relativement rapidement : les douleurs ont considérablement diminué, j’ai baissé ma consommation d’anti-inflammatoires de moitié car ils sont plus efficaces (à propos, je conseille vivement de lire ceci : comment prendre les AINS). je me sens en meilleure santé de façon générale (j’ai l’impression d’être moins souvent malade). Je ne me fais pas d’illusion : mon endométriose proliférera toujours, ce régime n’a pas la vocation de me guérir, seulement de me permettre de mieux vivre, et si en prime il en freine l’évolution, je ne vais pas me plaindre…
Deuxième effet kisscool, mais c’est toujours bon à prendre : j’ai perdu une dizaine de kilos en 10 mois, ce qui fait que je me sens encore mieux dans ma peau. (J’ai également repris doucement une activité physique presque régulière, ce qui contribue à l’ensemble…)
Quotidien
Il n’y a pas de secret, il faut se mettre à la popotte ! Exit les plats préparés, aides culinaires chimiques, sauces industrielles et tutti-quanti… Vous pouvez donner une bonne partie de ce que vous avez aujourd’hui dans vos placards à la banque alimentaire. Du coup, à vos casseroles ! Cela demande un peu d’organisation, surtout lorsqu’il s’agit de se préparer les repas du midi à emporter au boulot, mais avec un peu de pratique, c’est pas si sorcier. En particulier lorsque l’on prend du plaisir à être aux fourneaux… Quand il est agréable de faire la cuisine, on trouve plus facilement le temps de s’y consacrer (fou, non ?).
On change de crèmerie ! Au sens propre… J’ai découvert qu’il y a plein de magasins bio près de chez moi, en plus des rayons bio des hypers de plus en plus fournis. Pour les légumes, le marché tous les week-ends. Ça n’est pas forcément bio, mais c’est pas cher et mon petit maraicher me connait bien et me donne ses surplus de temps en temps…
Une fois que l’on a remplacé tous les mauvais ingrédients par les bons, c’est simple, plus de question à se poser… Les seuls moments compliqués sont hors de chez soi. Je ne coûte pas cher à mes amis, car en soirée je viens avec mon manger (et j’en prévois toujours un peu plus pour les curieux gourmands…) même si ils sont sympas mes copains, ils essayent souvent de se creuser les méninges pour me prévoir des choses adaptées (heureusement que maintenant ils pourront consulter ce blog pour trouver des idées de menu…). Au resto, vive les salades, et c’est mieux lorsqu’on peut demander quelques changements…
Dans la semaine, je respecte le plus scrupuleusement possible la ligne que je me suis fixée, ainsi lorsqu’il m’arrive de faire un écart le week-end avec des amis, je ne culpabilise pas trop (même si en règle générale, je ne fais pas trop d’écarts, sous peine de voir les douleurs revenir…).
Attention, à surveiller les apports en vitamines et minéraux. Si le fait de prendre des grains complets plutôt que du raffiné vous apporte plus de minéraux qu’avant, attention à contrebalancer la perte du fer et du calcium de la viande et des produits laitiers par des légumineuses et des fruits secs par exemple. Au moindre doute consulter un médecin ou un nutritionniste.
Bravo pour ce beau blog Julie ! Aux fourneaux maintenant…
Merci Grigrigredin !
Oui aux fourneaux, mais avec cette chaleur on va plutôt la jouer salade… a suivre dans notre prochaine édition ! 😉
J’aime l’idée du blog, la démarche est intéressante 🙂 Est-ce que tu as mis en place une organisation particulière comme planifier tes repas à l’avance ?
Bonjour, merci de ta visite, j’espère que tu trouveras d’autres recettes qui te feront envie!
Pour répondre à ta question : non, je ne planifie pas vraiment à l’avance, je regarde ce dont j’ai envie par rapport aux fruits et légumes de saison, et si je suis dans une période où il faut que je fasse particulièrement attention à certains apports. La plupart du temps lorsque l’on fait les courses, on prévoit en quantité suffisantes pour la semaine à la louche, sans penser à des recettes particulières avant de partir sauf exception, et au besoin on congèle ou on ouvre des boites si ça ne colle pas totalement. J’ai beaucoup d’ingrédients secs de base en stock (mes placards débordent littéralement, mais comme ça j’ai beaucoup de choix). La seule planification c’est lorsque je prévois une recette qui nécessite des ingrédients frais ou qui sortent de l’ordinaire dont je ne dispose pas tout de suite, ou bien lorsque l’on reçoit du monde.
Très souvent je démarre une recette par “voyons ce que j’ai dans mon frigo…” Et aussi, même si je n’en suis pas très fière : “Ouhlà ya les courgettes qui urgent! Voyons ce que je peux faire de sympa avec…” J’admets que ce n’est pas très optimisé comme méthode, mais je n’aime pas la contrainte d’un calendrier imposé (même par moi-même)!
Pas mal ton site, il y a du contenu, je n’ai testé que la version mobile : aucun soucis. Et bravo pour avoir testé une nouvelle alimentation ainsi que pour les kilos perdus et en plus si tu diminue les médicaments c’est que du bonheur !
Merci Cyril!
C’est beau, c’est bon et ça fait du bien ! Que chercher de mieux. A plus de 60 ans, on a besoin d’éviter les produits qui provoquent de l’inflammation (ouille les articulations !), on a toujours envie d’être élégante sans surpoids, donc tes recettes, Julie, sont exactement ce qui me fallait. Idem pour mon “Monsieur” à moi qui a perdu 12 kg et retrouvé la grande forme pour le golf … MERCI
Bonjour Nicole,
Contente de constater que mes recettes, en plus d’être anti-inflammatoires peuvent aider à garder la santé, ainsi qu’une silhouette de rêve… 😉
Bonjour et merci de partager ton expérience. Je souffre moi aussi d’endométriose et je songe de plus en plus à passer à ce régime (abandonner la viande rouge et le fromage sont vraiment pour moi ce qui me freine le plus actuellement !). Mais l’idée de vivre avec moins de douleurs me donne envie de sauter le pas ! Surtout qu’en ce moment je n’arrive même plus à prendre du plaisir à manger tellement j’ai mal à longueur de journée… J’attends donc avec impatience l’arrivée des recettes ! Je suis déjà adepte de cuisine donc ça ne me changera pas trop question quotidien. Par contre un petit conseil, bio ne veut pas dire sans pesticides ! Attention aux fausses idées, je te conseille un petit tour rapide sur internet pour te faire une idée (il me semble que 30millions de consommateurs en a parlé il y a peu). J’ai l’avantage de vivre en campagne et d’acheter entre autres mes œufs, non bio ! Mais totalement sans pesticides (papy agriculteur refuse de payer un label !), Je compte lancer mon potager l’an prochain maintenant que j’ai un jardin afin de contrôler au mieux ma consommation d’aliments, les poules agrémenteront aussi mon jardin ! Le tout si tu ne vies pas dans une grande ville c’est d’apprendre à connaître les agriculteurs locaux et leur manière de travailler (ça prend du temps mais concrètement ça change la vie !). À bientôt et au plaisir de te lire !
Bonjour Élise, merci pour ton message. Désolée de ne répondre que maintenant, cela fait trop longtemps que je délaisse ce blog, mais cela va changer ! Je fait partie d’une AMAP donc je suis certaine que mes légumes Bio sont sans pesticides, et en règle générale je lit bien les étiquettes, et apprécie peu d’être prise pour une quiche, mais tu as raison, il faut toujours rester vigilant !
Salut endo Sister, je viens ici pour te dire que je suis également un régime anti inflammatoire et je tenais à faire part à vous toutes d’une chose, j’ai fais un irm en janvier 2017,puis en octobre 2017 et la maladie n’avait aucunement progressé, ce qui veut bien dire que l’alimentation anti inflammatoire peut guérir si on la suit de suite après l’opération. Car je me suis faite opérée en avril 2016 et n’ayant pas fais le dit régime, l’irlandais que j’ai fais en janvier 2017 montrait un retour des lésions et fibromes au même stade d’avant l’opération. Et du coup j’ai suivis ce régime depuis ce mois de janvier et le résultat est la. Par contre concernant les symptômes j’en garde le 1er jour des règles. Mais bon moins horribles qu’avant. Voilà voilier voilou
Bonjour Emma, merci pour ton témoignage encourageant!
Je suis intimement convaincue que l’alimentation anti-inflammatoire peut considérablement améliorer la qualité de vie des malades (mais pas que… ;))
En revanche l’impact sur l’évolution de la maladie reste dépendante d’autres facteurs difficilement quantifiables : traitements naturels, médecine douce, changements d’habitude de vie (méditation, sport, nouveau travail…), suivi psychologique… Ou simplement le fait de se prendre en main, de ne plus se considérer comme une victime passive s’en remettant entièrement aux médecins, de se réconcilier avec son propre corps…
Qui sait? Dans le doute, autant tout appliquer !
Bonjour l’ostéoporose. C’est criminel de déconseiller les produits laitiers! Ma mère a fini en fauteuil roulant. D’après certaines recherches, le yaourt est antiinflammatoire, l’Emmental un super aliment. Quand je constate ce que certains mangent, ça me fait peur! Naturopathes, zéro! Ostéopathes, pires. Je suis allé consulter un osteo, il a failli m’estropier! Alors les medecines naturelles, je commence à douter! Dire que les tomates et autres pommes de terres donnent le cancer, c’est hallucinant! L’arthrose vient de la sédentarité, de l’usage immodéré de la bagnole et du divan! Et sûrement des abus medicamenteux , de la pollution nucléaire et agricole!
Bonjour, les produits laitiers ne sont pas les seuls pourvoyeurs de calcium dans notre alimentation, loin s’en faut ! De plus le calcium que l’on trouve naturellement dans les végétaux serait plus facilement assimilable que le calcium des produits laitiers (qui se retrouve plus dans vos toilettes que dans vos os), à condition d’avoir un taux de vitamine D suffisant pour se faire…
Donc une alimentation sans produits laitiers équilibrée et du soleil seraient bien plus efficaces pour éviter l’ostéoporose que des yaourts industriels qui nous vantent à grand coup de marketing leurs apports en calcium… Des études récentes indiquent en effet que les pays ou la consommation de produits laitiers est la plus importante sont aussi ceux qui ont la plus grande proportion d’ostéoporose… Je suis navrée pour votre mère, si elle a arrêté les produits laitiers, a-t-elle veillé à manger des légumes verts frais, des légumes secs, des fruits secs ? S’exposait-elle suffisamment au soleil doux (matin et soir en été et midi en hiver)?
Quant à votre expérience personnelle avec un praticien des médecines douces, je suis sincèrement désolée que vous n’ayez pas trouvé une personne qui vous convienne. Si vous avez un doute, il vaut mieux écouter votre instinct, c’est votre santé et votre corps. J’ai personnellement eu affaire à bon nombre de médecins “classiques” qui ne m’ont pas soignée, voir ont considérablement aggravé mon état (quand ils daignaient prendre mes douleurs en considération). Je continue tout de même à voir des médecins en gardant en tête qu’ils ne sont pas omnipotents, et que je connais mieux mon corps et ses réactions que n’importe qui, médecin, naturopathe ou autre : j’ai également rencontré des praticiens de médecine douce dont le discours ou les pratiques ne m’inspiraient pas.
J’ai cependant appris d’expérience à me méfier des traitements allopathiques dont les effets secondaires sont rarement anodins, mais j’en prends lorsque c’est nécessaire, en prenant le temps de peser les bénéfices /risques et en voyant si les médecines douces peuvent me permettre d’éviter le traitement, d’en améliorer l’efficacité ou mon confort de vie. Cela ne peut se faire que si je suis correctement informée par le médecin prescripteur et si je m’informe de mon côté sur les études médicales et sur les alternatives.
Bonjour, j’ai parcouru votre blog.
Atteinte moi même d’endometriose, j’aimerai savoir si votre changement d’alimentation vous a permis de vous passer des traitements hormonaux ?
Merci de votre retour,
Bonjour, je ne suis en effet plus de traitements car je ne supporte plus ces derniers. L’alimentation n’est pas la seule chose que j’ai mis en place pour cela, un suivi médical régulier des lésions, une hygiène de vie saine et sans stress (on essaye…), du sport, de l’ostéopathie, des compléments alimentaires… Il m’a fallu beaucoup de temps et d’essais pour adapter ce qui me convenait, apprendre à connaitre mon corps et ses réactions etc. C’est un voyage qui ne cesse jamais car notre corps est un système complexe qui évolue sans cesse, mais c’est gratifiant d’enfin dialoguer avec son corps et de faire équipe avec lui !